Le groupement Femmes Entrepreneurs d’Antananarivo (FEA), affilié au Groupement des Femmes Entrepreneurs de Madagascar (GFEM), a célébré la journée internationale de la femme en organisant une séance de partage à l’Université d’Antananarivo. A la fin du mois le GFEM accueillera la Présidente de Femmes Chefs d’Entreprises Mondiales (FCEM), Marie-Christine OGHLY, pour un congrès qui précédera la Foire Internationale de Madagascar (FIM 2018) dont la Présidente mondiale est l’invitée d’honneur.
Les étudiantes d’aujourd’hui seront les femmes entrepreneures de demain. C’est en répondant à cette vision que le FEA a tenu une rencontre focalisée sur l’entrepreneuriat au féminin. « En relatant nos expériences, nous souhaitons susciter le goût d’entreprendre à notre relève. Nous voulons montrer à ces jeunes femmes qu’il y a d’autres possibilités que de devenir salarié après les études » explique Fanja Razakaboana, Présidente du FEA et non moins Présidente du GFEM. Trois femmes entrepreneurs ont ainsi exposé le bout de chemin qu’elles ont tracé dans le monde de l’entrepreneuriat. Premiers pas, échecs, succès ont été relatés sans détours. « Devenir entrepreneur n’est pas chose facile, c’est une perpétuelle prise de risques. J’ai investi dans plusieurs secteurs avant de trouver ma voie dans l’exportation de la vanille. Entreprendre implique aussi un apprentissage continu. Par exemple, afin de conquérir des marchés aux Etats-Unis, j’ai appris l’anglais » confie l’une des panélistes, Naomi Rasolofonirina. La démarche de la FEA, a été louée par la Présidente du Conseil d’Administration de l’Université d’Antananarivo, Rocquie Rabemanantsoa. « 48% de nos universitaires sont des jeunes femmes. Cette séance leur permettra, notamment celles qui veulent emprunter cette voie, de mieux appréhender ce qu’est l’entrepreneuriat. »